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34 of 59 lots
Lot Is Closed Guido Molinari, Sans titre / Untitled (Noir et blanc), 1958
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Guido Molinari, Sans titre / Untitled (Noir et blanc), 1958
Estimate:
CA$10,000 - CA$12,000
Sold
CA$14,400
Timed Auction
BYDealers – Art d’après-guerre & contemporain / Post-War & Contemporary Art
ARTIST
Guido Molinari
Description
Technique / Medium:
Encre sur papier recto verso / Double-sided ink on paper
Dimensions:
54,6 x 67,3 cm / 21 ½ x 26 ½ in
Signature:
Signée et datée au bas à droite / Signed and dated lower right
Provenance:
Galerie d'art Vincent, Ottawa
Collection particulière / Private collection, Ottawa
Bibliographie / Literature:
MARTIN, Michel, et Roald NASGAARD. Les Plasticiens et les années 1950/60, Québec, Musée national des beaux-arts du Québec, 2013.
GRANT MARCHAND, Sandra (in collaboration with Roald Nasgaard and Guido Molinari). Guido Molinari, une rétrospective, Montréal, Musée d’art contemporain de Montréal, 1995.

L’encre sur papier Sans titre (Noir et blanc) (1958) de Guido Molinari affiche un style all-over qui s’inscrit dans une lignée de dessins réalisés parallèlement à sa production en hard-edge. Cette suite sur papier conserve une expression plus gestuelle qui s’apparente aux travaux de l’École de New York, notamment ceux de Willem de Kooning et de Robert Motherwell. Dans les années 1980 et 1990, Molinari revisitera les techniques sur papier telles que l’aquarelle, la gouache, le fusain, le pastel et l’huile. Superbement composée en une seule séance, Noir et blanc est à la fois ample, nerveuse et souple et les coups de brosse dominent l’espace pictural tout en conservant une certaine légèreté. Ce corpus d’œuvres offre les prémices des changements qui auront cours sur toile et qui conduiront aux tableaux à bandes verticales des années 1960. « La véritable rupture a commencé à se produire sur papier, en 1955, écrit l’historien de l’art Roald Nasgaard. En suivant la séquence des petits dessins en noir et blanc jusqu’aux dessins de plus grand format de 1956, on remarque comment, alors qu’ils étaient intuitifs et organiques, encore tachistes, ils deviennent de plus en plus structurés, jusqu’à se résoudre en une géométrie brusque, aux contours flous. » Il n’est pas rare de découvrir une deuxième œuvre au verso de ces papiers, comme c’est le cas ici.



Guido Molinari’s ink on paper titled Untitled (Noir et blanc) (1958) features an all-over style found in many other drawings created in parallel to his hard-edge work. This series of works on paper is rendered in a more gestural expression that calls to mind the work of artists who came out of the New York School, such as Willem de Kooning and Robert Motherwell. In the 1980s and 1990s, Molinari returned to using watercolour, gouache, charcoal, pastels, and oils. Superbly executed in a single session, Noir et blanc is sweeping, vigorous, and supple all at once—the brushstrokes dominate the space yet maintain a certain lightness. This body of work contains the seeds of change that would transform Molinari’s paintings and eventually lead to his vertical-stripe canvases of the 1960s. “The real shift began on paper, in 1955,” Roald Nasgaard observes. “If we trace the sequence from the small black-and-white drawings to his larger drawings of 1956, we can see how, while remaining intuitive and organic, even tachist, they become increasingly structured, resolving themselves in a coarse geometry with blurred outlines.” It is not uncommon to find a second work on the back of these papers, as is the case here.